Ethnobotanical assessment of Diospyros mespiliformis Hochst. ex A.DC (Ebenaceae) in the classified forest of Wari-Maro (Sudano-guinean area of Benin, West Africa)

Abstract

Background: The ethnobotanical uses of Diospyros mespiliformis was assessed in the classified forest of Wari-Maro located in the Sudano-Guinean area of Benin. This study aimed to contribute to the sustainable management of the population of D. mespiliformis.

Methods: The data were collected from one hundred and seventy-nine (179) local population surveyed. Quantitative ethnobotanical indices have been calculated. A Principal Component Analysis (PCA) was used with R version 3.2.3 software to describe the relationships between the organs, the forms of use and the ethnic groups.

Results: The species is well known and differently used according to the sex, age and ethnic groups. Nagot old men revealed more knowledge (ID = 0.19; IE = 0.32), followed by Bariba old men (ID = 0.13; IE = 0.21), Nagot young men (ID = 0.12; IE = 0.20) and Waama men old (ID = 0.10; IE = 0.16). The ethnics Bariba and Nagot use the fruits, wood and roots much more than the Waama, while Waama use more leaves, bark and twigs. Bariba use more the fruits for the juice and direct consumption, the firewood, forage and decoction as forms of use, while Nagot use more technology wood, service wood and powder.

Conclusion: The ethnobotanical knowledge of D. mespiliformis recorded in this study will contribute to improve and disseminate its use in traditional medicine and its use as technical wood. Furthermore, strategies for its conservation have been suggested, like assisted regeneration.

Keywords: Diospyros mespiliformis, forest reserve of Wari-Maro, ethnobotany, Benin

Résumé

Contexte: Les utilisations ethnobotaniques de Diospyros mespiliformis ont été évaluées dans la forêt classée de Wari-Maro située dans la zone soudano-guinéenne du Bénin. Cette étude vise à contribuer à la gestion durable des populations de D. mespiliformis.

Méthodologie: Les données ont été collectées à partir d’une enquête de cent soixante-dix-neuf (179) personnes des villages riverains. Des indices ethnobotaniques quantitatifs ont été calculés et l’Analyse en Composantes Principales (ACP) a été utilisée grâce au logiciel R version 3.2.3 pour décrire les relations entre les organes, les formes d’usage et les groupes ethniques.

Résultats: L'espèce est bien connue et diversement utilisée selon le sexe, l’âge et l’ethnie. Les vieux ou les vieilles Nagot détiennent plus de connaissances (ID = 0,19 ; IE = 0,32), suivis des vieux Bariba (ID = 0,13 ; IE = 0,21), des jeunes hommes Nagot (ID = 0,12 ; IE = 0,20) puis des vieux Waama (ID = 0,10 ; IE = 0,16). Les Bariba et Nagot utilisent beaucoup plus les fruits, les bois et les racines tandis que les Waama accordent plus d’importance aux feuilles, à l’écorce et aux brindilles. Les Bariba utilisent plus les formes d’usage «jus de fruit», «consommation directe des fruits», «bois de feu», « ourrage» et «décoction» alors que les Nagot utilisent plus le bois d’œuvre, le bois de service et la poudre.

Conclusion:Les connaissances ethnobotaniques recensées sur D. mespiliformis dans cette étude sont utiles pour mieux comprendre ses utilisations en médecine traditionnelle et comme bois d’œuvre et pour une meilleure vulgarisation. En outre, des stratégies pour sa conservation ont été suggérées, comme la régénération assistée