Ethnobotany of Pentadesma butyracea in Benin: A quantitative approach
Abstract
Integrating ethnobotanical knowledge in the development of management and conservation strategies of indigenous plant resources is critical to their effectiveness. In this paper, we used four plant use indices to assess how the plant use knowledge of a multipurpose tree (Pentadesma butyracea Sabine) varies across different sociolinguistic groups from two geographical areas of Benin, and how these variations may influence the species’ conservation and utilisation strategies. Seven sociolinguistic groups namely the Anii, Nagot, Kotocoli, and Fulani in the central part, and the Waama, Ditamari and Natimba in the northwestern part of the country were considered. We determined the reported use value of the plant parts, the plant part value, the specific use and the intraspecific use value for each sociolinguistic group. The various communities showed different interests in the plant organs they used. Nagot people showed the best plant use knowledge (highest use value) for P. butyracea bark and roots, two organs critical to the plant survival. Sociolinguistic groups living in the same geographical area shared similar plant part values, likely because of knowledge exchanges through social interactions. The observed intercultural convergences of uses may be a starting point of the selection of parts of the species for phytochemical, biological and pharmacological studies.
Résumé
L’intégration des connaissances ethnobotaniques dans le développement des stratégies de gestion et de conservation des ressources végétales endogènes est essentielle pour assurer leur efficacité. Nous avons utilisé quatre indices d’utilisation des plantes pour évaluer comment les connaissances d’utilisation de Pentadesma butyracea Sabine, une espèce à usages multiples, varient entre divers groupes sociolinguistiques de deux zones géographiques distinctes du Bénin, et comment ces variations pourraient influencer les stratégies de conservation de l’espèce. Sept groupes sociolinguistiques à savoir les Anii, Nagot, Kotocoli, et Fulani au centre, et les Waama, Ditamari et Natimba au nord-ouest du pays, ont été considérés. Quatre valeurs d’usage à savoir le nombre d’usages rapportés par organe de la plante, la valeur de l’organe en question, des usages spécifiques et la valeur d’usage intraspécifique ont été calculées pour chaque groupe. Les diverses communautés ont montré des intérêts différents pour les divers organes de l’espèce utilisés. Les Nagot ont présenté le meilleur niveau de connaissances de P. butyracea et les valeurs d’usage les plus élevées pour l’écorce et les racines, deux des parties les plus essentielles pour la survie de l’espèce. Les groupes sociolinguistiques qui vivent dans la même aire géographique ont eu des valeurs d’usage proches, ce qui pourrait être le signe d’échanges de connaissances entre eux. Les convergences interculturelles d’usages observées peuvent être un point de départ de sélection d’organes de l’espèce pour des études ultérieures de phytochimie, de biologie et de pharmacologie.
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